A propos d’On reprend

Des contenus atypiques

Au fil des années, la rencontre avec des élèves neuroatypiques a conduit à un triste constat : 

Les outils proposés habituellement en classe et lors de cours particuliers s’avèrent très souvent inadaptés. 

Apprendre à hiérarchiser, scinder, structurer les apprentissages sont autant de pratiques indispensables si l’on veut accompagner les élèves dans le respect de leurs particularités intellectuelles et neurologiques. 

Pensée neuroatypique

Notre offre

A propos de l’autrice d’On reprend

Parcours professionnel

Pendant près de dix ans, j’ai accompagné des élèves aux différents profils en cours particuliers. Ces rencontres m’ont permis de comprendre que les cours ne pouvaient pas être réutilisés sans réflexion pour chacun de mes élèves. 

Je devais régulièrement adapter mes ressources pédagogiques en fonction de la manière de penser de chacun d’entre eux. Les élèves neuroatypiques que j’ai rencontrés ont renforcé ce constat : l’adaptation était la clé de leur réussite scolaire. 

Il a été plus difficile de conserver ce positionnement en classe lorsque je suis devenue professeure des écoles en 2015. Cependant, j’ai trouvé des outils et des méthodes permettant de se rapprocher au plus près du rythme de chacun des élèves. Les élèves TDAH ou HPI par exemple rencontrent des difficultés qui leur sont propres. Ils ont également des capacités particulières qui peuvent être sublimées. A nous, enseignant.e.s et parents, de trouver le moyen d’y parvenir.

Parcours personnel

De manière plus personnelle, j’ai découvert mon propre profil neuroatypique tardivement. Le parcours pour comprendre mon fonctionnement a été long et parfois douloureux.

La première étape a été de lire « Je pense trop » de Christel Petitcollin. Mes pensées envahissantes, impossibles à canaliser, commençaient à devenir problématiques. En enchainant les lectures sur ce thème, un doute a commencé à s’installer : et si j’étais HPI ? 

Cette idée me semblait incongrue même si je répondais à de multiples critères. Je ne suis pas assez intelligente pour être HPI. Je me perds dans mes idées et j’ai la sensation permanente d’être en situation d’échec. Mon entourage est largement constitué de Haut Potentiel, sans nul doute mais moi… je suis juste bizarre.

J’ai toutefois décidé d’en avoir le cœur net. Persuadée que le test révèlerai un QI moyen voire faible, j’ai passé la porte d’une psychologue spécialisée. Le test a pourtant confirmé le Haut Potentiel.

J’ai pris plusieurs années à accepter ce test dont les résultats me semblaient absurdes.

Le diagnostic du TDA a été déterminant. Il m’a fait prendre conscience que mon incapacité à exploiter ce « Potentiel » était davantage lié à mes difficultés à hiérarchiser, planifier, focaliser mon attention. Le tout baigné dans une estime de soi affaiblie et irrationnelle.

Maintenant que j’exprime mes besoins autour de moi, mes interactions sociales sont facilitées. J’ai trouvé des outils adaptés. Mon nouveau métier correspond davantage à mon profil.

Enseigner en classe avec un TDA et une hypersensibilité auditive est difficile. Je poursuis mon désir d’accompagner les élèves mais en respectant mes besoins personnels. 

 

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